Etude TCS
Le coronavirus stimule la mobilité électrique
19 octobre 2020 agvs-upsa.ch – L’électromobilité a le vent en poupe. Outre le réchauffement climatique, la crise du coronavirus aussi soutient l’essor des véhicules électriques. C’est ce que démontre clairement le baromètre TCS de la mobilité électrique, l’étude annuelle que le TCS mène en collaboration avec l’institut gfs.bern. Le prix élevé et un réseau de recharge limité restent les principaux obstacles à l’achat.
Source: Renault
pd. Les véhicules électriques représentaient le 10,5% des nouvelles immatriculations en Suisse, à fin août 2020. Début 2018, cette proportion était de 2,8% (source: OFEN). D’ici à trois ans, près d’une personne sur dix envisage l’acquisition d’une voiture électrique, alors que 44% des sondés seraient prêts à acheter un véhicule électrique dans quatre ans ou plus. Cela signifie qu’à l’avenir, une majorité des Suisses (53%) envisage de rouler électrique.
La crise du coronavirus comme stimulateur
L’actuelle crise du coronavirus pousse la population à revoir de nombreux aspects de la vie quotidienne et influence également son comportement en matière de mobilité. En 2020, les déplacements en voiture ont été plus nombreux (+5%) par rapport à l’année précédente, tandis que les transports publics ont vu leur fréquentation baisser (-3%). Le désir de sécurité (transport individuel) d’une part et de durabilité (sauvegarde de l’environnement) d’autre part favorise l’essor de l’électromobilité. L’avenir dira s’il s’agit là d’une tendance passagère ou d’un changement de comportement à long terme. Quoi qu’il en soit, la crise du coronavirus a souligné à la fois l’importance de la voiture dans l’ensemble du système des transports ainsi que les avantages d’une offre en mobilité étoffée.
Argent et environnement
Les thèmes de l’écologie et de la durabilité ont souvent été présents dans les débats publics cette année, notamment en raison des manifestations pour le climat. La question climatique est, pour la plupart des gens, la raison principale de l’achat d’une voiture électrique, suivi par la confiance en cette technologie. Et enfin, les considérations financières reviennent de plus en plus fréquemment. Ceci est probablement lié au fait que les véhicules électriques sont devenus plus concurrentiels, en termes de coûts d’achat et d’exploitation, par rapport aux véhicules à propulsion conventionnelle.
Infrastructure de recharge et prix d’achat sont les obstacles
Pouvoir disposer d’une infrastructure de recharge utilisable, accessible et pratique, en particulier à la maison et au travail, restent les défis essentiels à un essor réussi de l’électromobilité. En outre, l’autre important obstacle que l’étude 2020 mentionne est le coût d’acquisition élevé des véhicules électriques. Et ce bien qu’une étude du TCS récemment publiée ait montré que l’offre, le prix et l’autonomie de ces véhicules ont évolué très positivement au cours des dernières années.
Source: Renault
pd. Les véhicules électriques représentaient le 10,5% des nouvelles immatriculations en Suisse, à fin août 2020. Début 2018, cette proportion était de 2,8% (source: OFEN). D’ici à trois ans, près d’une personne sur dix envisage l’acquisition d’une voiture électrique, alors que 44% des sondés seraient prêts à acheter un véhicule électrique dans quatre ans ou plus. Cela signifie qu’à l’avenir, une majorité des Suisses (53%) envisage de rouler électrique.
La crise du coronavirus comme stimulateur
L’actuelle crise du coronavirus pousse la population à revoir de nombreux aspects de la vie quotidienne et influence également son comportement en matière de mobilité. En 2020, les déplacements en voiture ont été plus nombreux (+5%) par rapport à l’année précédente, tandis que les transports publics ont vu leur fréquentation baisser (-3%). Le désir de sécurité (transport individuel) d’une part et de durabilité (sauvegarde de l’environnement) d’autre part favorise l’essor de l’électromobilité. L’avenir dira s’il s’agit là d’une tendance passagère ou d’un changement de comportement à long terme. Quoi qu’il en soit, la crise du coronavirus a souligné à la fois l’importance de la voiture dans l’ensemble du système des transports ainsi que les avantages d’une offre en mobilité étoffée.
Argent et environnement
Les thèmes de l’écologie et de la durabilité ont souvent été présents dans les débats publics cette année, notamment en raison des manifestations pour le climat. La question climatique est, pour la plupart des gens, la raison principale de l’achat d’une voiture électrique, suivi par la confiance en cette technologie. Et enfin, les considérations financières reviennent de plus en plus fréquemment. Ceci est probablement lié au fait que les véhicules électriques sont devenus plus concurrentiels, en termes de coûts d’achat et d’exploitation, par rapport aux véhicules à propulsion conventionnelle.
Infrastructure de recharge et prix d’achat sont les obstacles
Pouvoir disposer d’une infrastructure de recharge utilisable, accessible et pratique, en particulier à la maison et au travail, restent les défis essentiels à un essor réussi de l’électromobilité. En outre, l’autre important obstacle que l’étude 2020 mentionne est le coût d’acquisition élevé des véhicules électriques. Et ce bien qu’une étude du TCS récemment publiée ait montré que l’offre, le prix et l’autonomie de ces véhicules ont évolué très positivement au cours des dernières années.
Conclusion
Sur la base de ces résultats et en particulier au vu des réserves persistantes de la population à l’égard de l’électromobilité, le TCS, en tant que plus grand club de la mobilité de Suisse et en tant que cosignataire de la feuille de route 2022 de la Confédération, confirme les engagements suivants: il va continuer à promouvoir activement et suivre en permanence les derniers développements techniques dans le domaine de l'électromobilité ainsi que proposer ses propres e-services, tout en publiant régulièrement des informations sur ce thème.
De plus, sur la base de cette enquête, le TCS réitère son appel à l'expansion de l'infrastructure de recharge publique et privée. «Seules 5% de toutes les recharges ont lieu en route, c’est pourquoi il est important que des stations de recharge soient installées sur la voie publique, au domicile et sur le lieu de travail. C'est là que le secteur public, les propriétaires et exploitants d'immeubles locatifs et de parkings ainsi que les employeurs sont sollicités. En effet, plus de 56% des Suisses sont locataires et beaucoup d’entre eux se parquent dans la rue, ce qui fait qu’ils ne peuvent pas installer librement leur borne de recharge.», a dit Peter Goetschi, Président central du TCS, à ce sujet.
Sur la base de ces résultats et en particulier au vu des réserves persistantes de la population à l’égard de l’électromobilité, le TCS, en tant que plus grand club de la mobilité de Suisse et en tant que cosignataire de la feuille de route 2022 de la Confédération, confirme les engagements suivants: il va continuer à promouvoir activement et suivre en permanence les derniers développements techniques dans le domaine de l'électromobilité ainsi que proposer ses propres e-services, tout en publiant régulièrement des informations sur ce thème.
De plus, sur la base de cette enquête, le TCS réitère son appel à l'expansion de l'infrastructure de recharge publique et privée. «Seules 5% de toutes les recharges ont lieu en route, c’est pourquoi il est important que des stations de recharge soient installées sur la voie publique, au domicile et sur le lieu de travail. C'est là que le secteur public, les propriétaires et exploitants d'immeubles locatifs et de parkings ainsi que les employeurs sont sollicités. En effet, plus de 56% des Suisses sont locataires et beaucoup d’entre eux se parquent dans la rue, ce qui fait qu’ils ne peuvent pas installer librement leur borne de recharge.», a dit Peter Goetschi, Président central du TCS, à ce sujet.
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