18 janvier 2022 agvs-upsa – L’UPSA et ses membres entendent communiquer encore davantage à l’avenir sur la valeur et l’utilité du transport individuel motorisé. À l’occasion de la Journée des garagistes suisses, le président central de l’UPSA, Thomas Hurter, a appelé les garagistes à endosser plus activement ce rôle d’ambassadeur et à devenir des conseillers en mobilité.


 S’adressant aux membres de l’UPSA, Thomas Hurter a déclaré: «Vous veillez à ce que les automobilistes suisses se déplacent en toute sécurité, mais aussi de façon toujours plus durable.» Photo: Upsa-médias.

mig. Dans son discours d’ouverture, Thomas Hurter a mis l’accent sur le statut d’association de défense des intérêts du trafic individuel motorisé (TIM) de l’UPSA. «Nous défendons un bien d’une grande importance pour le système, mais qui se trouve aussi sous le feu des critiques et ce, depuis des décennies. C’est une situation un peu schizophrène», a-t-il déclaré, avant d’enchaîner sur les avantages de la voiture. Elle détermine notre quotidien et la manière dont nous faisons nos courses, allons au travail, organisons nos loisirs ou transportons des personnes et des marchandises. «Au-delà du fret, la mobilité automobile a largement contribué à notre prospérité. Donc rien d’étonnant à ce que l’utilisation d’une voiture soit importante pour toutes les générations.»
 
L’UPSA s’engage avec Auto-Suisse, Avenergy, l’Union suisse des arts et métiers et d’autres partenaires en faveur des centaines de millions de passagers-kilomètres parcourus chaque année dans le cadre du transport privé de personnes. Le TIM assure ainsi 80 % des passagers-kilomètres effectués, contre 20 % pour les transports publics. «Sachant cela, devenons tous les ambassadeurs d’un acquis sur lequel repose une grande partie de notre prospérité: la mobilité individuelle», a déclaré Thomas Hurter à son auditoire. «Et en endossant ce rôle, nous adresserons un signal fort et orienté vers l’avenir au monde politique et à l’administration: nous soutenons les objectifs de réduction continue des émissions de CO2 dans le trafic routier.» C’est en se transformant progressivement en conseiller en mobilité que le garagiste, premier interlocuteur des automobilistes, y parviendra le mieux.
 
Dès le début du colloque, T. Hurter s’est adressé à l’assistance du Kursaal de Berne avec cette maxime: «If it’s not broken don’t fix it», ce qui veut dire, traduit librement: «N’entamez pas de grands changements si tout roule.» Le nouveau président central de l’UPSA, élu l’automne dernier, a indiqué que l’association est très bien positionnée, ce dont il a félicité tous les participants. «Nous le devons à tous les garagistes, aux partenaires, aux collaborateurs des sections, au secrétariat, aux deux membres de la direction Olivier Maeder et Markus Aegerter, aux membres du comité central et aux partenaires de l’UPSA. Et bien sûr à Urs Wernli, mon prédécesseur et président d’honneur de l’UPSA.»
 
L’association est donc satisfaite de l’essentiel du fonctionnement opérationnel, mais ne compte pas se reposer sur ses lauriers pour autant. Thomas Hurter entrevoit du potentiel dans l’engagement social et politique. «Cela implique entre autres de faire en sorte que l’UPSA et ses membres soient perçus comme une force politique indépendante et performante d’une part, et comme un élément d’un solide réseau de partenaires en faveur de la route d’autre part», a-t-il expliqué. La devise du colloque, «Le garagiste, une marque en soi», a donc été choisie à bon escient. «Nous sommes convaincus que chaque membre, chaque entreprise de l’UPSA est ou veut devenir une marque distinctive.»
 

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